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On a oublié de mentionner « Ya’alé Véyavo » et l’heure limite de la prière est passée

Question : Un personne qui a oublié de dire le passage de « Ya’alé Véyavo » dans la prière quotidienne le jour de Roch H’odech, mais qui se rend compte de son oublie seulement après l’heure limite de la prière du matin, que doit-elle faire ?

Quelle est la règle pour une femme qui a prié en oubliant de mentionner « Ya’alé Véyavo » ?

Réponse : Dans la précédente Halah’a, nous avons expliqué que lorsqu’une personne a prié la ‘Amida de Chah’arit ou de Minh’a de Roch H’odech en oubliant de mentionner dans sa prière le passage de Ya’alé Véyavo », et s’en souvient après avoir achevé la ‘Amida, cette personne est tenue de recommencer la ‘Amida, comme expliqué.

Rappel – la règle de la prière de rattrapage (« Téfilat Tachloumin »)

A présent, concernant le sujet de notre question, nous devons rappeler que lorsqu’une personne a totalement oublié de prier l’une des 3 prières quotidiennes, par exemple, lorsqu’elle a oublié de prier Chah’arit, et qu’elle s’en souvient après l’heure limite de cette prière, la règle exige de prier ensuite 2 fois. Exemple : la personne a oublié de prier Chah’arit, et l’heure limite de Chaha’rit est passée, elle doit prier 2 fois la ‘Amida de Minh’a, en considérant la première à titre de Minh’a et la seconde à titre de rattrapage de Chah’arit.

Prière de rattrapage pour celui qui a oublié « Ya’alé véyavo »

Il semble que le statut de la personne qui a oublié de mentionné « Ya’alé Véyavo » dans la ‘Amida et qui s’en souvient seulement après l’heure limite de la prière de Chah’arit (C'est-à-dire, après l’heure de H’atsot, la moitié de la journée, qui correspond actuellement en Israël à environ 12h45, et en France à environ 13h45) est le même que celui de la personne qui a complètement oublié de prier une des 3 prières quotidiennes, et dont l’heure limite de la prière oubliée est passée, cette personne doit prier la prochaine prière et recommencer une fois de plus la ‘Amida à titre de prière de rattrapage de la prière précédente oubliée.

Comme dans notre cas.

L’heure limite de la prière de chah’aritt est passée et la personne a oublié de dire le passage de « Ya’alé Véyavo », elle est considérée comme quelqu’un qui n’a absolument pas prié Chah’aritt, et qui doit rattraper cette prière après la prière de Minh’a.

Par conséquent, immédiatement après la ‘Amida de Minh’a, la personne doit de nouveau dire la ‘Amida en rattrapage de la prière de Chah’aritt qu’elle n’a pas priée.

La personne a oublié « Ya’alé Véyavo » et a totalement oublié de prier Moussaf

Cependant, si cette personne a eu une double négligence :

Elle a oublié non seulement de dire le passage de « Ya’alé Véyavo » dans la prière de Chah’aritt, mais elle oublie également de prier Moussaf puisqu’elle ne s’est pas rendue à la synagogue ce matin là, et elle a complètement oublié qu’on était Roch H’odech. Si elle se rend compte de ce double oubli après l’heure limite de la prière de Chah’aritt, l’après midi elle devra avant tout prier Minh’a, puis une deuxième ‘Amida en rattrapage de Chah’aritt, et ensuite la prière de Moussaf. Ceci en raison du fait que la prière de Moussaf peut être dite durant toute la journée (même après H’atsot, la moitié de la journée, jusqu’au couché du soleil), mais il est impossible de prier Moussaf avant la prière de Chah’aritt, car la prière de Chah’aritt est placée avant. Et dans notre cas, la personne ne peut plus prier Chah’aritt puisque son heure limité est passée. C’est pourquoi, on doit d’abord prier Minh’a, puis la ‘Amida de rattrapage de Chah’aritt, et ensuite Moussaf.

Une femme qui a oublié de mentionner « Ya’alé Véyavo » dans la ’Amida

Le statut d’une femme qui a oublié de mentionner « Ya’alé Véyavo » est le même que celui d’un homme, et cette femme est tenue de recommencer la ‘Amida une deuxième fois, avec toutes les règles expliquées plus haut. 

En conclusion :

Lorsqu’on a oublié de dire le passage de « Ya’alé Véyavo » dans la prière quotidienne le jour de Roch H’odech, on est tenu de recommencer la ‘Amida.

Si l’on s’en rend compte après l’heure de H’atsot Ha-Yom (après l’heure de la moitié de la journée), on doit prier Minh’a, puis une ‘Amida supplémentaire pour rattraper la prière de Chah’aritt. Si l’on oublie également Moussaf en plus d’avoir oublié de dire le passage de « Ya’alé Véyavo » dans Chah’aritt, si l’heure de H’atsot est passée, on doit d’abord prier Minh’a, puis une ‘Amida supplémentaire en rattrapage de Chah’aritt, et ensuite la prière de Moussaf.

Le statut d’une femme est le même que celui d’un homme pour toutes ces règles.

 

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