Le meilleur de l’éducation des enfants

Il est écrit à propos de Rivka (Béréchith 25 :22-23) : « Les enfants se repoussaient l’un l’autre dans son sein, et elle dit : S’il en est ainsi, qu’en est-il de moi ? Elle alla consulter l’Eternel, qui lui dit : Deux nations sont dans ton sein et deux peuples sortiront de tes entrailles ; ils se sépareront ; un peuple sera plus puissant que l’autre, et l’aîné sera soumis au plus jeune ».

Rachi écrit à ce sujet : « Ils se repoussaient, car tous les deux remuaient pour sortir. Lorsque Rivka passait devant les tentes de Chem et Ever, Ya’akov poussait pour sortir, et si elle passait devant des lieux où se pratiquait l’idolâtrie, c’est Essav qui tentait de sortir (Béréchith Rabah 63 :7). Elle alla consulter l’Eternel auprès de Chem (Béréchith Rabah ibid.). « Deux nations » (Goyim est écrit avec deux Youd), ce sont Rabbeinou HaKadoch et Antoninus, dont la table ne manquait ni de navet ni de raifort, été comme hiver (Brach’oth 57b ; Avodah Zarah 11a) ; « sortiront de tes entrailles et se sépareront », dès les entrailles, ils se distingueront l’un de l’autre, celui-ci dans le mal, celui-là dans le bien ».

A la lecture du verset, les questions qui se posent méritent autant d’explications que les réponses du Midrach.

1. Rivka n’a-t-elle pas senti qu’elle portait des jumeaux dont l’un était bon et l’autre pervers ? Pourquoi a-t-elle consulté Chem et Ever et quel est le sens de leur réponse, si elle savait déjà qu’elle portait deux enfants dans son sein ?

2. Rachi explique : « il s’agit de Rabbeinou HaKadoch et d’Antoninus ». Quel est le rapport entre les deux nations et justement Rabbeinou HaKadoch et Antoninus ?

3. Le Talmud explique à propos du verset « Son flambeau brillait sur ma tête » (Yov 29 :3), qu’une lumière est allumée au-dessus de la tête du bébé dans le ventre de sa mère et qu’un ange lui enseigne la Torah (Nidah 30b). Et donc, comment comprendre qu’Essav, à qui un ange enseignait la Torah, ait tenté de sortir pour adorer des idoles ? Est-ce possible ?

Rachi rapporte les paroles des Sages (Yérouchalmi Brach’oth III :5 ; Béréchith Rabah 34 :10) à propos du verset (Béréchith 8 :21) : « Les tendances du cœur de l’homme sont mauvaises dès son enfance », et dit : « Le mot « son enfance » est écrit dans la Torah sans la lettre Vav, pour signifier que l’enfant est frappé du mauvais penchant dès qu’il commence à remuer dans le ventre de sa mère ».

Est-ce que « l’enfance » commence dès les premiers mouvements de l’enfant ? Nous trouvons dans le Talmud (Sanhédrin 91b) qu’ »Antoninus a demandé à Rabbeinou HaKadoch : Est-ce que le mauvais penchant se saisit de l’homme dès sa conception ou bien au moment de la naissance ? Rabbi lui répondit : dès la conception. Et Antoninus dit à Rabbi : s’il en était ainsi, il se révolterait dans le ventre de sa mère et sortirait. Mais le mauvais penchant ne le saisit qu’à la naissance. Rabbi dit : Antoninus m’a enseigné cela, et la Torah soutient son opinion car il est écrit (Béréchith 4 :7) : le péché est tapi sur le seuil ».

Le Pilpoula ‘Harifta cite la question posée par le Maharcha (Sanhédrin ad. loc.) : « Le Talmud Yoma (82b) demande quelle est la loi concernant une femme enceinte qui ressent le besoin de manger à Yom Kippour (comme on sait, le bébé est en danger s’il n’est pas nourri). La question fut présentée à Rabbi ‘Hanina. Il leur conseilla : Soufflez dans l’oreille de la mère que c’est aujourd’hui le Jour de Kippour, il est possible que cela apaisera sa faim. Mais le bébé continuait à réclamer à manger. Rabbi ‘Hanina a alors appliqué le verset : « Dès le sein de leur mère, les méchants sont fourvoyés » (Téhilim 58 :4) et effectivement Chabtaï naquit et il fut méchant ». C’est donc que le mauvais penchant saisit l’homme déjà dans le ventre de sa mère. Pourquoi Rabbi dit-il qu’il ne le saisit qu’à la naissance ?

Le Maharcha pose une autre question : « Essav voulait sortir, attiré par les idoles, c’est donc que le mauvais penchant le dominait dèjà dans le ventre de sa mère. Pourquoi Rabbi a-t-il accepté l’opinion d’Antoninus ?

Pourtant, une chose s’explique par l’autre. Le verset rapporté plus haut : « Son flambeau brillait sur ma tête », nous apprend qu’un ange enseigne la Torah au bébé dans le ventre de sa mère, et nous avons demandé : s’il en est ainsi, comment expliquer qu’Essav se débattait pour sortir adorer des idoles alors qu’il était sous la direction d’un ange ? C’est que le mauvais penchant commence à déranger l’homme déjà dans le sein de sa mère, sans avoir encore une emprise totale sur lui. C’est ce que Rabbi a voulu dire : qu’il domine l’homme déjà dans le ventre de sa mère. Il fondait son opinion sur le cas d’Essav qui se débattait pour sortir adorer les idoles. Mais en fin de compte, il s’est rendu à l’opinion d’Antoninus selon laquelle le mauvais penchant n’a pas encore d’emprise et ne fait que déranger. L’ange, le bon penchant, se tient face à lui et il lui enseigne la Torah, et déjà dans le ventre de sa mère, il a sur lui une influence (sans le dominer), afin de le guider dans le bon chemin.

Tout dépend de l’élévation de l’âme elle-même, et de la façon dont elle vient au monde. Si dès sa conception, elle vient au monde dans la pureté et la sainteté du père et de la mère, elle penche vers le bien. Sinon, cette âme tendra vers le mal, déjà dans le sein de sa mère, malgré les enseignements de l’ange. Mais ni le bon ni le mauvais penchant n’ont encore d’emprise sur elle, et chacun tente de l’attirer à lui au détriment de l’autre. La domination du mauvais penchant ne commence que le jour de la naissance - comme l’a fait valoir Antoninus, et Rabbi partage cet avis - conformément au verset : « le péché est tapi sur le seuil... » L’homme ne commence à être mauvais qu’à partir de son enfance.

Maintenant nous pouvons comprendre les questions posées par le Maharcha concernant cette femme enceinte qui désirait manger à Yom Kippour, ce qui tendrait à indiquer que le mauvais penchant avait déjà une emprise sur son enfant. Le fait est que l’embryon a des désirs, mais tout dépend de la mère. C’est elle qui a éveillé l’appétit de son enfant car en voyant cette nourriture, elle l’a désirée, et elle a communiqué ce désir au bébé. C’est ce que nous avons dit plus haut, que les actes des parents ont une influence sur les enfants, bonne ou - malheureusement - mauvaise. Il est écrit que si un enfant ou un adulte désire une nourriture interdite et impure, il faut vérifier si sa mère n’a pas peut-être goûté à quelque nourriture non kacher durant sa grossesse - ce qui aurait eu une influence sur l’enfant.

Il est possible que Rabbi ‘Hanina ait ordonné de lui murmurer à l’oreille que c’était Kippour, pour que cette mère protège son enfant et qu’il ne devienne pas avide à cause d’elle. Mais comme elle n’a pas renoncé à son désir, l’appétit de l’enfant ne s’est pas apaisé non plus, et en fin de compte elle donna naissance à un homme méchant. Cette mère était coupable de ne pas avoir dominé son appétit, et ce n’est pas sans raison que Rabbi ‘Hanina a appelé l’enfant « méchant ». Le mauvais penchant n’a pas encore d’emprise sur l’enfant dans le ventre de sa mère et tout dépend de l’influence qu’elle a sur lui.

La seconde question du Maharcha concernant Essav est également élucidée. Si Rivka n’était pas passée devant les lieux d’idolâtrie, Essav n’aurait pas ressenti le désir de sortir, c’est donc Rivka qui a provoqué ces élans, et la puissance impure des idoles a agi sur le bébé dans le sein de sa mère. Ceci s’ajoutait aux autres tendances néfastes qu’Essav avait déjà dans le ventre de sa mère (où le mauvais penchant se fait sentir sans pour autant dominer). Si le mauvais penchant avait dominé Essav, il serait effectivement sorti.

Comment savons-nous qu’Essav avait déjà, dans le sein de sa mère, de mauvaises tendances ? Lorsque Rivka passait devant les temples idolâtres, Ya’akov ne bronchait pas. Pourquoi ? Parce que Rivka n’avait aucune mauvaise intention lorsqu’elle passait devant de tels lieux, elle allait son chemin innocemment, sans intention de tirer un plaisir quelconque de l’idolâtrie, et Ya’akov avait une tendance naturelle au bien. Par contre, lorsqu’elle passait devant les lieux d’étude de la Torah de Chem et Ever, c’est Ya’akov qui se débattait pour sortir, poussé par le bon penchant. A plus forte raison, lorsqu’elle était à la maison, Ya’akov profitait de la sainteté qui y régnait et il y puisait sa subsistance. Mais Essav n’a pas profité de la conduite des gens vertueux de la maison (Yoma 38b), ce qui montre qu’il avait des tendances mauvaises qui ont pris le dessus, et l’odeur de l’idolâtrie le poussait à vouloir sortir.

Nous voyons là combien l’embryon est influençable par la mère. Plus elle est sainte et pure, plus elle est capable d’influencer positivement son enfant, lui traçant le chemin de la vie dès sa conception. Les parents doivent s’efforcer de minimiser l’emprise du mauvais penchant sur leurs enfants non seulement dès leur conception mais même avant. La Kabalah nous enseigne quel risque plane sur l’âme au moment où elle descend des mondes supérieurs, du domaine des âmes qui se trouve sous le Trône de Gloire (Zohar I, 113a), car le mauvais penchant est déjà prêt à s’emparer de cette âme.

La femme doit observer les lois de pureté familiale, et se purifier dans le bain rituel avant de s’unir à son mari, afin que cette union soit sainte et pure comme la loi l’exige. Les Sages rapportent (Nédarim 20b) que Rabbi Elazar, lorsqu’il s’unissait à sa femme, s’imaginait être poussé par le diable, tant était grande sa crainte de D. Chacun doit savoir que le plaisir qu’il ressent - que ce soit le plaisir de manger ou le plaisir lié au commandement d’engendrer - ne doit provenir que de l’accomplissement d’un devoir et non pas de la satisfaction d’un plaisir égoïste. A un pareil moment, l’homme doit être reconnaissant envers D. et Le remercier du plaisir qui lui est donné - un plaisir naturel et positif sans lequel il ne pourrait pas engendrer, car sans ce plaisir il n’aurait aucun désir. C’est pourquoi ce désir ne vient que de D. qui veut perpétuer le monde, car le monde a été créé « non pas pour être désert, mais pour être habité » (Ichaya 45 :18).

Pourtant les Sages disent (Yirouvin 31a ; Roch HaChanah 28a) : « les commandements n’ont pas été donnés pour notre jouissance ». Tout plaisir que nous tirons de la réalisation d’un commandement n’a pour but que de servir D. et il faut transformer le plaisir naturel en plaisir d’obéir à la volonté de D. Lorsque les Sages disent de Rabbi Elazar qu’il se sentait comme poussé par le diable, cela signifie qu’il ne ressentait aucun plaisir égoïste, autre que celui d’obéir à la volonté divine de faire venir au monde une descendance sainte, conformément à la volonté de D. Il faut surtout veiller sur cette âme qui va venir au monde afin qu’elle ne soit pas entachée d’impureté et polluée par l’ambiance du monde. Cela est possible si l’on observe les lois de purification rituelle et les restrictions liées aux relations conjugales, afin de pratiquer ce commandement en toute sainteté et en toute pureté.

Cela nous permet de comprendre le cas de Rivka. Elle savait parfaitement qu’elle portait des jumeaux, puisque chacun d’eux se débattait en elle lorsqu’elle passait devant des lieux différents, et pourtant elle s’est dit : « S’il en est ainsi qu’en est-il de moi ? » et elle alla consulter Chem et Ever. Elle n’était pas sûre. Si le mauvais penchant n’a pas d’emprise sur l’embryon dans le ventre de sa mère mais seulement à sa naissance, pourquoi en ce qui la concerne, le mauvais penchant s’en prend-il à l’un de ses enfants qui veut sortir attiré par l’idolâtrie ? C’est le sens de « Qu’en est-il de moi ? » Pourquoi justement chez moi n’en est-il pas ainsi ? Et de plus, elle ne comprenait pas pourquoi chez elle, dans la maison d’Yits’hak, le second enfant ne cherchait pas à naître, car enfin la maison d’Yits’hak n’était pas moins attrayante que la maison d’étude de Chem et Ever ? C’est pourquoi elle est allée consulter Chem et Ever pour savoir pourquoi, pour elle, les choses étaient différentes.

Et ils lui ont répondu : Tu demandes pourquoi, en toi, le mauvais penchant domine déjà l’enfant ? (C’est en fait le sujet de la discussion entre Rabbi et Antoninus pour savoir à quel moment le mauvais penchant se saisit de l’homme). « Il y a deux nations dans ton sein, qui se sépareront », car la loi est conforme à l’opinion d’Antoninus, que Rabbi a acceptée. S’ils te font déjà souffrir alors qu’ils ne sont pas encore nés, ce n’est pas à cause du mauvais ou du bon penchant, car l’homme n’a pas ces penchants dans le ventre de sa mère mais uniquement des tendances implicites. En ce moment, le choix se présente à chacun des enfants de savoir quel chemin il va prendre, sans intervention du bon ou du mauvais penchant. Et en fait, en passant devant les maisons d’idolâtrie l’un est poussé par ses tendances au mal et cherche à sortir, mais l’autre veut sortir justement devant les maisons d’étude de la Torah. Quant à nous, nous avons l’assurance que « l’aîné sera soumis au plus jeune », c’est-à-dire le bon penchant, plus jeune que le mauvais puisque l’homme ne le découvre qu’à l’âge de treize ans (Kohéleth Rabah 4 :15 ; Avoth D’Rabbi Nathan 16 :2 ; Zohar III, 165b), finira par vaincre le mauvais penchant.

Nous nous sommes demandé pourquoi les « deux nations » se réfèrent à Rabbeinou HaKadoch et Antoninus ? Et de façon plus générale, quel est le sens des mouvements violents d’Essav et de Ya’akov ? Ce que Chem et Ever voulaient dire à Rivka à propos de ses deux enfants, c’est qu’ils partageaient la même divergence d’opinion que Rabbeinou et Antoninus, et que le choix commençait dans le ventre de la mère (bien que ce fût sans contrainte). Rivka leur demanda alors si le sort de l’enfant était décidé déjà dans le ventre de sa mère, s’il serait bon ou méchant. Ils lui répondirent : Non ! Comme disent les Sages (Nidah 16b) : « Une proclamation est faite pour chaque goutte à propos de ce qu’il adviendra d’elle... mais il n’est pas décrété au ciel s’il sera bon ou méchant », car chacun dispose du libre arbitre, comme il est écrit : « Tu choisiras la vie » (Devarim 30 :19), et chacun peut améliorer sa conduite. Ils ont étayé leur réponse justement sur le cas de Rabbi et d’Antoninus qui « s’est converti et a mérité la vie éternelle » (Yérouchalmi Méguilah I :11 ; Yérouchalmi Sanhédrin X :5). Il est aussi dit de lui : « Antoninus vient en tête des convertis au Judaïsme ». Quel mérite lui a permis de choisir le D. d’Israël ? Il est possible que ce soit parce que la mère de Rabbi l’a allaité (Tossafot Avodah Zarah 10b), et la nourrice autant que la mère a une influence sur le bébé. Nous constatons ce fait chez Moché Rabbeinou. Il a refusé le lait des Egyptiennes, « parce qu’il allait plus tard parler avec D. » (Sotah 12b), si bien que sa sœur Miriam dit à la fille de Pharaon (Chemoth 2 :7) : « Je vais aller te quérir une nourrice parmi les femmes juives ». Chem et Ever ont dit à Rivka qu’Essav avait la possibilité de devenir bon, car lui aussi avait été nourri du lait de cette femme vertueuse. Ce sont des choses qu’il faut bien comprendre.

Ils lui dirent aussi que le sort de l’homme n’est pas déterminé dans le ventre de sa mère, car ce n’est qu’à sa naissance que le mauvais penchant commence à le dominer. Mais malgré tout « un peuple sera plus puissant que l’autre », c’est-à-dire si l’homme fait l’effort nécessaire il peut surmonter ses mauvaises tendances, et alors le mauvais penchant (qui est plus âgé), sera soumis au bon penchant (au plus jeune). Ils lui ont aussi fait savoir que les enfants se sépareraient dès la naissance et qu’un peuple deviendrait plus puissant que l’autre. Toute personne qui revient à D. peut soumettre son mauvais penchant, comme il est dit « de tout ton cœur », avec les deux penchants de ton cœur, le bon et le mauvais (Brach’oth 54a). Le fait que ni les radis (tsnone), ni le raifort (‘hazeret), ne manquaient à la table de Rabbi et d’Antoninus, été comme hiver, nous fait comprendre qu’ils « refroidissaient » (tsanene) leur mauvais penchant et revenaient (‘hazor) à D.  Chacun a la possibilité d’en faire de même.

Les enfants ne se battaient pas dans la maison parce que l’ambiance dans la maison d’Yits’hak était, en un certain sens, semblable à celle du Jour de Kippour. Elle offrait à tous le pardon. Tandis que le coupable va à la synagogue prier, qu’il jeûne et se repent de ses fautes ce jour-là, le mauvais penchant le quitte et l’Accusateur n’a pas le pouvoir de plaider le jour de Kippour, comme le disent les Sages (Yoma 20a ; Nédarim 32a) : « Le mot « le Satan » a une valeur numérique de trois cent soixante-quatre, pour indiquer qu’un jour par an (le jour de Kippour) il n’a pas droit à la parole ».

Il est du devoir de l’homme d’étendre la sainteté de ce jour au reste de l’année, et s’il ne profite pas du jour de Kippour, Kipour, il se transforme en Kofer, renégat, qui nie la Parole de D. dont il connaît pourtant la souveraineté et qui, en connaissance de cause, transgresse Sa volonté.

C’est ce qu’ils dirent à Rivka : « Il y a deux nations dans ton sein », à la maison ils se ressemblent, car l’ambiance de ta maison est semblable à celle du  Jour de Kippour, mais « deux peuples sortiront de tes entrailles et se sépareront », c’est-à-dire lorsqu’ils sortent de la synagogue à la fin du jour de jeûne, lorsqu’ils sortent de la maison sanctifiée, ils commencent à se disputer et à se quereller l’un l’autre, pour savoir s’il faut prolonger la sainteté de ce jour sur tous les autres jours de l’année, ou si ce n’est pas nécessaire. Chacun doit savoir que de même qu’il est capable de surmonter son mauvais penchant pendant le Jour de Kippour, il peut le surmonter durant toute l’année s’il prolonge la sainteté de ce jour sur le reste de l’année. Essav ne veut pas de cela. Bien que dans la maison d’Yits’hak il ressemble à Ya’akov, au dehors sa mauvaise nature reprend le dessus.

Quelle est la conduite convenable ?

Lorsque quelqu’un est pris du désir de manger une nourriture interdite, il convient de se demander si sa mère a peut-être été tentée par quelque aliment interdit lorsqu’elle était enceinte. Il est du rôle de la femme de réduire l’emprise du mauvais penchant sur son bébé en observant les lois de la pureté familiale et les restrictions des jours impurs, et il va sans dire que les relations conjugales elles-mêmes doivent être pratiquées dans la pureté et la sainteté.

 

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