La richesse et les biens matériels servent à l’élévation spirituelle

Lorsque Ya’akov rencontre Essav et le prie d’accepter ses présents, Essav lui répond (Béréchith 33:9): « J’ai amplement mon frère, garde ce que tu as ». Mais Ya’akov insiste en disant (ibid. v. 11): « Reçois le présent qui t’est offert de ma part, car D. m’a favorisé et je possède de tout ». Rachi explique: « Ya’akov dit: j’ai tout ce dont j’ai besoin, mais Essav s’est enorgueilli en déclarant: j’ai amplement, bien plus que ce dont j’ai besoin ».

Il faut expliquer ces versets, avant d’en venir à commenter tout le récit.

1. Pourquoi Essav refuse-t-il le présent de Ya’akov puisque les hommes avides ne refusent rien? Ils ne sont jamais satisfaits et désirent toujours davantage, « Celui qui possède un écu en veut deux » (Kohéleth Rabah 1:34), et ils se trouvent ainsi toujours en manque. Il est donc extrêmement étonnant qu’Essav fasse valoir ses nombreuses possessions et refuse de recevoir ces cadeaux (cf. Kli Yakar). C’est contraire à la nature des gens avides pour qui « Ce qui est à moi est à moi, et ce qui est à toi est à moi » (Avoth V:13). Pour s’approprier ce qu’ils désirent, ils sont même capables de voler et de tuer. Essav aurait-il changé?

2. Pourquoi Ya’akov insiste-t-il auprès d’Essav pour qu’il accepte ces cadeaux? S’il n’a que ce dont il a besoin et qu’Essav possède des biens au-delà de ses besoins, pourquoi lui offrir des cadeaux?

3. Il ressort des versets et des Midrachim que Ya’akov avait plus que ce dont il avait besoin, puisque Essav lui dit (ibid. 33:8): « Qu’est-ce que tout ce camp, venant de ta part, que j’ai rencontré? » et Rachi explique que ce verset parle des gens qui portaient les cadeaux, c’est donc que Ya’akov avait envoyé à Essav beaucoup de gens chargés de cadeaux, ce qui montre qu’il possédait une grande fortune et beaucoup de biens, et qu’il était très riche. D’autant plus qu’Essav lui dit: « Garde ce que tu as », ce que le Midrach interprète ainsi (Béréchith Rabah 78:11): « Ici, Essav confirme les bénédictions de Ya’akov » car Yits’hak l’avait béni de grandes richesses et de prospérité. Ces bénédictions se sont réalisées et Ya’akov est devenu riche. Tout cela prouve que Ya’akov possédait des biens au-delà de ses besoins.

Nous constatons la différence énorme qui existe entre les paroles d’Essav qui dit: « J’ai amplement, et je n’ai pas besoin de tes cadeaux » et celles de Ya’akov qui dit: « J’ai de tout », c’est à dire tout cela est à moi et cela me suffit pour vivre, mais malgré tout, ne refuse pas mon offrande.

En disant: « Qu’est-ce que tout ce camp, venant de ta part, que j’ai rencontré? » Essav voulait dire: Etant donné que nous avons partagé entre nous les deux mondes (Tana D’Bey Eliyahou Rabah 19), que tu as pris pour toi le monde à Venir et que tu m’as laissé ce monde, qu’est-ce que toute cette fortune que tu possèdes? Cela contredit notre accord selon lequel tous les biens de ce monde sont à moi, et donc je refuse tes cadeaux puisque tout m’appartient et toi, tu ne possèdes que le monde à Venir. En disant: « garde ce que tu as », Essav signifie à Ya’akov que « seul le monde à Venir est à toi, mais ce monde-ci m’appartient de droit, déjà avant la naissance ».

A cela Ya’akov rétorque: Il est vrai que j’ai pris pour ma part le monde à Venir, mais afin que j’arrive intact dans le monde à Venir, il faut que la voix de Ya’akov reste intacte en ce monde, comme il est écrit: « la voix est la voix de Ya’akov » (Béréchith 27:22). Les richesses permettent de réaliser de bonnes actions et de nombreux autres commandements ordonnés par la Torah, étant donné « qu’il faut se préparer dans le vestibule (en ce monde) avant de pouvoir pénétrer le palais (le monde à Venir) » (Avoth IV:16). La preuve en est que l’ange d’Essav qui a lutté avec Ya’akov (‘Houlin 91a), a agréé en fin de compte les bénédictions et a même ajouté (Béréchith 32:28): « Ton nom ne sera plus Ya’akov, mais Israël », un nom qui indique une progression dans le service de D. Les mots « mais Israël » ont la même valeur numérique que les mots « le bonheur de ce monde », qui revient aussi à Ya’akov.

C’est ce qu’expriment les paroles de Yaacov: « D. m’a favorisé et je possède de tout », c’est à dire je possède tout ce qu’il faut pour mériter l’autre monde (indiqué par le mot lk, tout), comme il est dit (Sanhédrin 90a): « Tout Israël a une part dans le monde à Venir ». J’ai besoin autant de la voix, Kol, de Yaacov, que de richesse, Mamone (le mot Mamone a la même valeur numérique que Kol). L’argent que je possède n’est pas à moi pour que je devienne riche et fortuné, mais pour que je réalise mes devoirs, pour faire le bien et pour aider les nécessiteux, à l’émule du Créateur comme il est écrit (Devarim 11:22): « Vous vous attacherez à Lui », c’est-à-dire à Ses qualités, « De même qu’Il est bon soyez bons, de même qu’Il est plein de bienveillance, soyez pleins de bienveillance » (Sotah 14a, Yérouchalmi Péah I:1). Ce n’est pas sans raison que D. m’a favorisé, mais pour me préparer en ce monde, qui est comme un vestibule, Il m’aide à entrer dans le monde à Venir.

Et Ya’akov insiste donc pour qu’Essav accepte ses cadeaux. Il veut lui signifier que la conduite correcte en ce monde n’est pas de garder son argent pour ses propres besoins, mais de l’utiliser pour satisfaire aux besoins des gens défavorisés et soutenir ceux qui étudient la Torah comme Zévouloun soutint Issakhar (Vayikra Rabah 25:2), comme il est écrit (Michley 3:18): « Elle est un arbre de vie pour ceux qui s’y tiennent et ceux qui la soutiennent sont heureux ». Il faut distribuer l’argent dans ces lieux où la voix de Ya’akov se fait entendre, la voix de la Torah et de la prière. Mais ce n’est pas tout, il faut insister pour que les élèves acceptent cet argent même s’ils n’en ont pas besoin, car cela donne du mérite à ceux qui les financent. L’argent nous sert à gagner le monde à Venir qui est appelé lk, tout, et non pas pour en jouir dans ce monde, puisque « Quand il mourra, il n’emporte rien avec lui et son luxe ne le suit pas dans la tombe » (Téhilim 49:18).

En entendant les paroles de Ya’akov, que même son ange a agréées, Essav a cédé, car il avait la confirmation que la seule intention de Ya’akov était de donner sa fortune aux écoles de Torah où « la voix de Ya’akov » se fait entendre afin de mériter l’autre monde. Mais Essav savait aussi que le mauvais penchant est puissant, que l’homme est faible et qu’il risque de chuter, et il se réjouissait à la pensée que tout cet argent lui reviendrait et qu’il reprendrait possession de tous les biens de ce monde. Ce même Juif généreux perd sa fortune si la voix de Ya’akov se tait, et il perdra sa part dans le monde à Venir, et il sera obligé de peiner et de souffrir à  nouveau en ce monde.

Si la voix de Ya’akov, la voix de la Torah, devait cesser de se faire entendre, tous les biens de ce monde reviendraient de nouveau à Essav.

Ya’akov parla sagement lorsqu’il lui dit: « Je possède de tout », c’est-à-dire tout ce dont j’ai besoin. Le surplus est consacré au service de D., à l’étude de la Torah, et est sanctifié par de bonnes actions afin que je mérite le monde à Venir qui est entièrement bon et qui est appelé lk, tout. C’est ce qui est dit: « Tout Israël a une part dans le monde à Venir (Sanhédrin 90a; Zohar I, 59b), car toute richesse n’est donnée que pour mériter « tout », pour soutenir les gens de Torah et les aider. Mais Essav se plaît à penser que Ya’akov va succomber aux épreuves du temps et de la richesse comme beaucoup, et alors il pourra reprendre possession de toutes les richesses. De toute façon, il recevra la fortune de Ya’akov.

En analysant les paroles de Ya’akov, nous constatons sa grandeur et ses vertus. On sait que ce monde est comparé à un vestibule étroit et restreint, et Ya’akov ne s’est approprié dans ce monde que ce dont il avait besoin. C’est justement dans le « vestibule » que représente ce monde qu’il faut affronter le mauvais penchant dans une guerre de survie permanente, au risque de sombrer dans les tentations qui remplissent le monde et dont l’influence est néfaste et pernicieuse. Et donc, en disant: « J’ai tout », Ya’akov voulait signifier que même en se satisfaisant du peu dont il avait besoin en ce monde, il considérait que c’était « tout ». Il se contente de peu et il vit avec parcimonie, comme Rabbi ‘Hanina ben Dossa qui se nourrissait de quelques caroubes toute la semaine (Ta’anith24b; Zohar III, 216b), et ce peu lui suffisait amplement à atteindre le monde à Venir, le palais confortable.

Essav se réjouissait à la pensée que Ya’akov (et ses descendants) allait souffrir à l’étroit, et qu’il devrait lutter contre le monde entier où tout n’est que vanité (Kohéleth 1:2). Il était tout spécialement heureux d’entendre parler de choses matérielles, d’argent, car l’appétit de l’argent est dangereux, comme le disent les Sages (Avoth IV:21): « La jalousie, les désirs, et la recherche des honneurs excluent l’homme du monde », et lui font perdre le monde à Venir.

Cela nous montre combien Essav est malveillant, combien il éprouve de mépris pour son frère vertueux. Dans quel sens? « Ce jour même, Essav reprit le chemin de Séïr » (Béréchith 33:16), et les Sages expliquent (Béréchith Rabah 78:15): « Quatre cents hommes l’avaient accompagné (ibid. v. 1), que sont-ils devenus? Tous l’ont abandonné et sont partis ». Bien que tous l’aient abandonné et qu’Essav fût resté seul, il eut quand même l’audace de s’opposer à son frère et à tous ses enfants, seul contre tous, et de réclamer sa part intégrale et non seulement des cadeaux, étant donné que Ya’akov et ses descendants avaient choisi la Torah et le monde à Venir. Mais Ya’akov lisait dans sa pensée et lui dit qu’il devait traverser ce monde qui est un vestibule afin de parvenir à « tout », au palais, au monde à Venir, et c’est pourquoi il lui fallait de l’argent pour subvenir à ses besoins en ce monde. Le surplus n’était pas pour  son propre bénéfice, mais pour pouvoir accomplir des bonnes actions, comme il est écrit (Michley 3:16): « A sa droite la longévité, à sa gauche richesse et honneurs ».

Mais Essav, comme nous l’avons dit, était séduit par la pensée qu’il valait mieux céder à Ya’akov cet argent plutôt qu’autre chose, qu’il était préférable que cette fortune reste entre les mains de Ya’akov car l’épreuve de la richesse est une dure épreuve, comme il est écrit (ibid. 30:8): « Ne me donne ni pauvreté ni richesse ». L’épreuve de la richesse est difficile à surmonter, et en fin de compte, il se peut que les Enfants d’Israël ne réussissent pas cette épreuve et qu’ils perdent alors les deux mondes.

Tout cela nous permet de comprendre aussi la suite du récit. Nous savons qu’ »Essav hait Ya’akov » (Sifri Béha’alote’ha 9:10). Comment se fait-il qu’il lui ait dit: « Partons et marchons ensemble » (Béréchith 33:12), comme s’il se proposait de l’accompagner et de veiller sur lui? C’est qu’Essav voulait se joindre à Ya’akov et marcher avec lui afin d’influencer les enfants de Ya’akov, ce qui leur aurait fait perdre le monde à Venir au cas où ils auraient pensé à l’argent et non pas à la Torah.

Ya’akov devina les mauvaises intentions d’Essav et il lui répondit (ibid. v. 13): « Mon seigneur sait que les enfants sont délicats, que ce menu et ce gros bétail qui allaitent exigent mes soins ». La marche leur est difficile et Ya’akov doit donc avancer lentement, seul avec ses enfants, et non pas à l’allure d’Essav. Il voulait dire par là que pour éduquer ses enfants qui sont comme un troupeau, il faut un berger attentif, ils ont besoin de recevoir la bonne influence de ce seul berger, et ce parce qu’ils dépendent de lui et qu’ils lui sont chers. Ils ont grandi chez leur grand-père Laban sans être influencés par lui, et Ya’akov tient à les protéger aussi de la mauvaise compagnie d’Essav, comme il est dit: (Avoth I:7; Avoth D’Rabbi Nathan 9:1): « Éloigne-toi d’un mauvais voisin ».

Ce n’est que lorsqu’ils auront grandi en âge et en sagesse qu’ils pourront rejoindre Essav à Séïr, comme Ya’akov le dit (ibid. v. 14): « ...jusqu’à ce que je rejoigne mon seigneur à Séïr ». Quand cela? « A l’avenir Ya’akov jugera Essav » (Béréchith Rabah 78:14), et c’est alors que les Enfants d’Israël ne craindront plus Essav et sa mauvaise influence et pourront le dominer facilement.

Cela nous montre la méchanceté des nations: tout d’abord ils désirent tuer, détruire et anéantir les hommes, les femmes et les enfants Juifs, et lorsqu’ils ne parviennent pas à leur but parce que D. nous protège et accomplit pour nous des miracles à chaque instant, les nations tentent de fraterniser et de lier des liens d’amitié avec Israël afin de nous assimiler, et c’est un danger énorme qui risque de nous faire perdre la vie et le monde à Venir, pour la vanité et les futilités de ce monde.

Il faut s’éloigner de l’influence des nations autant que possible, car elles ont la possibilité de capter sous leur mauvaise influence même les Juifs qui se trouvent dans le « vestibule » étroit. Mais si les Juifs sont déterminés, ce vestibule étroit devient spacieux et ample, comme le disent les Sages (Avoth V:7; Avoth D’Rabbi Nathan 35:1): « Personne n’a jamais dit: je n’ai pas de place où dormir à Jérusalem (lors des fêtes) », parce qu’ils ne pensent pas à l’étroitesse du lieu lorsque toutes leurs pensées sont tournées uniquement vers D. et Sa Loi, afin de parvenir au but qui est le palais.

Tout cela est indiqué dans la Torah. Ya’akov dit à Essav (Béréchith 33:14): « Que mon seigneur passe devant son serviteur », car il ne nous est pas possible d’atteindre le but si nous sommes avec toi. Mes enfants et moi, nous sommes dans le « vestibule » et le moindre détour risque de nous causer du tort. Je vais avancer lentement, afin d’atteindre mon but qui est l’autre monde, et pour cela je dois avancer tout seul, sans m’associer à toi, car alors je perdrai le « tout » à cause de ta passion du gain et des biens matériels qui, eux aussi, sont appelés « tout ».

Mais Essav ne cède pas. Il tente toutes sortes de ruses, et il dit à Ya’akov (ibid. v. 15): « Je vais te faire escorter par une partie de mes hommes ». Il veut faire accompagner Ya’akov par ses hommes méchants afin de le faire dévier de son but, qui est l’autre monde. Mais Ya’akov lui répond (ibid.): « A quoi bon? Je voudrais trouver grâce aux yeux de mon seigneur », c’est-à-dire que Ya’akov refuse catégoriquement. Avec sagesse, il réussit à se sauver de l’emprise d’Essav. En fin de compte, Essav subit une rude défaite, car « Ses mercenaires l’abandonnent et il rentre tout seul dans sa ville » (Béréchith Rabah 78:15).

L’entrevue entre Ya’akov et Essav est un modèle pour leurs descendants (Sotah 34a). Elle nous enseigne une leçon pour la vie. Si l’on observe la Torah et ses commandements comme il se doit, toutes les épreuves que les nations du monde nous font subir ne réussiront pas à nous affaiblir, et les nations en subiront une défaite cuisante et amère. Si effectivement nous observons la Torah et ses lois, nos besoins seront comblés et nous aurons assez d’argent et de biens pour mettre en pratique les commandements et faire le bien, comme la Torah nous l’ordonne. Nous apprenons cela dans la suite des versets. Il est écrit (ibid. 33:18): « Ya’akov arriva sans dommage à la ville de Chekhem ». Telle est la perfection de l’homme qui surmonte la séduction des richesses, les obstacles de la vie, les attaques de ses ennemis, et qui dans ce cas ne subira certainement pas non plus l’influence des nations du monde. Telle est la perfection à laquelle il faut aspirer.

Il ne suffit pas d’étudier la Torah pour être sauvé, il faut peiner pour la comprendre, comme il est écrit (ibid. v. 13): « Ya’akov se dirigea vers Soucoth », il marcha dans les voies de la Torah, il alla établir des centres d’étude, « Il se bâtit une maison et fit un enclos pour son bétail » (ibid.), c’est-à-dire qu’il construisit une maison d’étude du nom de Soucoth en souvenir de sa victoire sur les quatre cents hommes d’Essav.

Il est dit à propos de Ya’akov: « Il arriva sans dommage », entier, ce qui signifie qu’il avait évité la compagnie des méchants, qu’il avait atteint la perfection, et qu’il était parfait dans l’accomplissement de la Torah (Chabath 33b). « A la ville de Chekhem », là il construisit une Yéchivah. Les lettres du mot Chekhem forment le mot Mochekh, attirer, c’est-à-dire qu’il avait entraîné le mauvais penchant dans la maison d’étude. Chacun doit agir de la sorte - dès que le mauvais penchant commence à le déranger, il faut l’entraîner vers la maison d’étude. Sans un lieu de Torah, comment peut-on être sauvé du mauvais penchant, et jusqu’où peut-il nous entraîner? Car le mauvais penchant est capable de nous attirer à lui... c’est pourquoi, il nous faut des lieux de Torah, afin d’y entraîner le mauvais penchant. Le comble de la satisfaction que l’on peut tirer de l’argent est de s’en servir pour obtenir le monde à Venir et acquérir la Torah.

Nous avons de cela une preuve flagrante. Après ces événements, il est écrit (ibid. 34:1): « Dina, la fille de Léah sortit faire la connaissance des filles du pays ». Dina sortit des limites, de la maison de Ya’akov, du vestibule étroit et restreint, elle est sortie de la tente de la Torah. Dina est sortie des limites de la Torah afin de faire la connaissance des filles du pays, dont l’influence est néfaste. C’est alors que le malheur arriva! H’amor le fils de Chekhem la vit... « Il l’enleva et lui fit violence » (Béréchith 34:2). Elle fut entraînée par Chekhem, et au lieu qu’elle l’entraîne, elle, vers la maison d’étude, c’est lui qui l’enleva et lui fit violence. Ce malheur est arrivé parce qu’elle n’a pas su dominer sa curiosité. Il faut éviter de se laisser entraîner par les mauvais instincts, et les corriger dans la maison d’étude par l’étude assidue de la Torah, la création de centres d’étude, et le soutien des élèves. C’est de cette manière que l’on obtient « tout », le monde à Venir, le monde qui est entièrement bon. Amen!

 

Article précédent
Table de matière
Paracha suivante

 

Hevrat Pinto • 32, rue du Plateau 75019 Paris - FRANCE • Tél. : +331 42 08 25 40 • Fax : +331 42 06 00 33 • © 2015 • Webmaster : Hanania Soussan