Nous paierons des taureaux par nos lèvres...
Il est écrit « Si un homme d’entre vous (mi-kem) offre en sacrifice » (Lévitique 1, 1). Le mot mi-kem a la valeur numérique de cent, allusion aux cent bénédictions que l’homme doit prononcer chaque jour (Mena’hoth 43b). C’est en effet ce qui nous reste dans notre exil amer, depuis que le Temple a été détruit, et c’est ainsi que nous offrons nos sacrifices à Dieu [Voir ce qu’a écrit à ce propos le Rav Lev Sim’ha de Gour].
Cela représente effectivement un rapprochement de la part de l’homme, car même si nos yeux ne sont plus témoins des miracles du Temple (Avoth 5, 5) et qu’il n’y a plus de cohanim ni de léviïm pour assurer leur service, il n’en reste pas moins qu’en disant ces bénédictions, nous faisons la volonté de l’Eternel, ce qui est une façon de se rapprocher de Lui. Notre époque a même peut-être un côté préférable, en ce que nous sommes obligés d’investir beaucoup d’efforts dans l’accomplissement des mitsvoth et l’étude de la Torah, ce qui est extrêmement important aux yeux de Dieu.