Index Tsadikim Index Tsaddikim

Rabbi Avraham Ibn Ezra

Nous allons raconter une histoire qui se rapporte à lui ainsi qu’au Chabath.

En 1159 (4919), il y a 841 ans, Rabbi Avraham Ibn Ezra fit un rêve. C’était une nuit de Chabath, et après le Chabath il écrivit son rêve :

« ...Je dormais, et ce sommeil m’était agréable ; j’ai vu en rêve un ange, qui se tenait face à moi et ressemblait à un homme. Il tenait une lettre scellée, et me dit : « Prends cette lettre, c’est le Chabath qui te l’envoie. Je m’inclinai devant D. et Le bénis de m’avoir fait un aussi grand honneur ; j’attrapai la lettre des deux mains et je la lus, c’était comme du miel dans la bouche. »

Voici comment commence la lettre : « Moi le Chabath, couronne de ceux qui sont précieux, la quatrième des Dix Paroles, je suis un signe entre D. et Ses fils, une alliance éternelle pour toutes les générations... chaque jour on peut trouver les portes de la compréhension, mais le jour du Chabath s’ouvrent cent portes. Mon honneur veut qu’on ne se comporte pas comme en semaine, ni dans les déplacements, ni dans le commerce ni dans les paroles. Et je t’ai gardé tous les jours, parce que tu m’avais gardé attentivement depuis les jours de ta jeunesse. » Mais quand Rabbi Avraham Ibn Ezra arriva à la fin de la lettre, elle contenait un reproche ouvert. Stupéfait, il se mit à trembler : « Mon cœur est chaud en moi, et mon âme s’échappe presque, et je demande à celui qui se tient en face de moi : quelle est ma faute, quel est mon péché ? Car depuis le jour où j’ai connu le D. redoutable Qui m’a créé et que j’ai appris ses mitsvoth, j’ai toujours aimé le Chabath, avant qu’il n’arrive je sortais à sa rencontre de tout mon cœur, à sa sortie je l’accompagnais dans la joie avec des chants, qui était plus fidèle que moi de tous ses serviteurs, et pourquoi m’envoyait-il cette lettre ? »

L’ange lui fit savoir que l’un de ses disciples s’était laissé séduire par de fausses idéologies et avait « décidé » que le Chabath commençait le matin et continuait jusqu’au dimanche matin. Simplement comme cela, une « découverte » sans aucun fondement, contraire à toute la tradition que nous détenons depuis Moïse, et contraire à ce qui est écrit dans la Torah : « Il y eut un soir – et ensuite – il y eut un matin ». Ainsi de tout temps se lèvent divers « Sages » qui font toutes sortes de propositions. Celui-ci pense que telle chose n’est pas à considérer comme un travail interdit le Chabath, un autre fait preuve de légèreté à propos d’autre chose. Mais la Torah est éternelle, le Chabath se plaint de l’insulte qui lui est faite, et le Rav Abraham Ibn Ezra termine en écrivant : « Quiconque adopte cette explication, D. vengera en lui l’honneur du Chabath. Quiconque la lit, que sa langue s’attache à son palais, et quiconque l’écrit, que son bras se dessèche et que son œil ternisse, et alors il y aura de la lumière pour toute la maison d’Israël ! »

Cette lettre a été imprimée pour la première fois à la fin du Choul’han Aroukh du Ari, et elle nous enseigne combien il faut veiller à l’honneur du Chabath !

Sa hilloula est célébrée le 1er Adar

 

 
INDEX TSADIKIM
 

 

Hevrat Pinto • 32, rue du Plateau 75019 Paris - FRANCE • Tél. : +331 42 08 25 40 • Fax : +331 42 06 00 33 • © 2015 • Webmaster : Hanania Soussan