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Rabbi Raphaël Pinto Zatsal

Rabbi Raphaël Pinto était pétri d’une grande piété, son fervent attachement du Service de D... et à la pratique des Mitsvot, sans aucune ambiguïté. Nombreux ceux qui eurent l’immense Mérite de le connaître et de l’approcher. Il était le fils de Rabbi Haïm Pinto de Casablanca (Petit fils de Rabbi Haïm Pinto de Mogador).

Tant les juifs que les arabes, tous venaient chercher un utile réconfort et des bénédictions appropriées. Celles-ci ne restaient jamais longtemps sans effet et les personnes qui venaient prier ou allumer des veilleuses, toutes en proie à de graves problèmes, se voyaient réconforter par Rabbi Raphaël qui leur tendait un verre de «Mahia». Il profitait ainsi de ce répit pour raconter des anecdotes de Tzadikim et des Miracles qu’ils réalisaient.

Rabbi Raphaël disait aux Pèlerins qu’il était interdit d’afficher sa tristesse dans la Demeure de Rabbi Haïm Pinto car, précisait-il, c’est la joie qui fait grandir la foi. De telle sorte que les Pèlerins quittaient la Demeure, intimement convaincus que leurs soucis s’étaient envolés. Ces mêmes personnes qui n’étaient pas du tout inélégantes revenaient offrir une Séouda en guise de remerciements.

Les arabes, comme il est dit plus haut, venaient demander des bénédictions lesquelles étaient toujours dispensées. Le Rav Eliahou Dahan, a entendu de ses propres oreilles le récit d’un arabe qui avait un sérieux problème avec un membre de sa Famille avec qui il était associé dans un commerce de bétail. La confiance régnant jusqu’ici entre les deux antagonistes, aucun contrat n’a été dressé entre eux, jusqu’au jour où l’autre associé renia les droits de son vis-à-vis. La justice qui avait été saisie par notre homme n’a pu lui donner raison en l’absence de documents dûment établis et signés.

Or, la personne que Rav Eliahou Dahan avait entendue, habitait avec une voisine juive qui lui conseilla de pèleriner Rabbi Haïm Pinto de Mémoire Bénie. Elle n’y croyait pas beaucoup, il faut le dire, mais en désespoir de cause, elle se rendit à Sa Demeure. Rabbi Raphaël Pinto l’accueillir chaleureusement et, de suite la personne alluma une veilleuse et tint ce langage naïf et sincère : «Rabbi Haïm Pinto, je ne te connais pas, mais je veux croire en toi,. Je ne désire ni bétail ni argent et si je dois tout perdre que mon associé qui m’a si malhonnêtement dupé, n’en profite pas non plus».

Rabbi Raphaël le consola le mieux possible et lui promit que le Miracle du Saint ne tarderait pas à se réaliser. A la fin de cette même semaine, la mère du plaignant, rentrant du village, annonçait que toutes les bêtes agonisaient car l’écurie avait flambé et le bétail gravement intoxiqué par l’épaisse fumée dégagée par l’incendie.

C’est depuis cette pénible histoire que le plaignant pèlerine régulièrement le Tsadik et remercie, dans sa manière de prier, Rabbi Raphaël et Rabbi Meïr Pinto.

La demeure de Rabbi Raphaël était insignifiante en superficie, mais tellement grande par ses enseignements. En y pénétrant, indépendamment de la joie et de la Emouna dont on était imprègnés, on découvrait chez ce Tsadik une grande qualité, probablement la plus importante : La Modestie.

On dit que Rabbi Haïm Pinto de Casablanca, quelques jours avant sa mort, réunit ses Enfants pour les bénir. Lorsque vint le tour de Rabbi Raphaël, Rabbi Haïm Pinto se mit à pleurer. Lorsqu’on lui demanda les raisons qui font que ses larmes coulèrent le long de ses joues, il déclara que son fils subira une mort horrible.

Nous savons, hélas ! Que sa prophétie se réalisa un jour de 1980 (43 ans après son décès). En effet, un arabe du voisinage immédiat qu’accompagnaient deux autres individus, pénétrèrent dans la maison, au milieu de la nuit frappèrent sauvagement Rabbi Raphaël à coups de barre de fer et, bien évidemment lui volèrent toutes ses économies.

Après une semaine de souffrances insupportables, Rabbi Raphaël rendit son Ame à D-ieu. La femme de ménage du Tsadik se souvent quelques jours avant sa mort, il disait : «Le jour où je mourrai, se produira une grande obscurité».

Effectivement, ce soir-là, toute la ville de Casablanca se trouvait dans l’obscurité totale, une panne d’électricité se produisit plongeant les habitants dans le noir intégral.

Enfin, peu après la mort du Tsaddik, un voisin arabe entra dans la maison, alors que se trouvait Rabbi David Chelita et déclara : «Que le Tsadik dévoile lui-même l’identité de son assassin», le soir même, vers minuit, la police arrêtait le voisin en question. On peut dire que ses paroles ont été exaucées car ce voisin avoua rapidement son crime odieux.

Le jour de l’enterrement, toute la ville de Casablanca portait le deuil et, un mois plus tard, survint un autre drame affligeant, Rabbi Meïr quittait également ce monde. Ce jour-là, la Hevra Kadicha qui s’était présentée pour une prière a été contrainte d’attendre près de 5 heures la lente agonie du Tsadik qui s’est éteint avec un sourire ornant ses lèvres.

Le jour de la Hilloula de Rabbi Raphaël tombe le 12 Chevat

 

 
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